Le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva a affirmé lundi dans un message à la télévision que des «terroristes» s'étaient mêlés aux manifestants lors des affrontements avec les militaires ce week-end, pour tenter de déstabiliser le pays. L'un des leaders du mouvement des «rouges», Jatuporn Prompan, a déclaré de son côté le même jour qu'il n'y aurait «pas de discussion avec des tueurs».
Chaque camp se renvoie la responsabilité des violences meurtrières des manifestations de samedi. Vingt-et-une personnes, dont quatre soldats, y ont trouvé la mort et plus de 860 manifestants ont été blessés. La polémique prend de l'ampleur, alors que les négociations pour sortir d'un mois de crise politique semblent au point mort.
Les «chemises rouges» ont défilé lundi à Bangkok dans les principales artères de la capitale, où le calme