Au moins 52 personnes ont péri dans une vague d'attentats anti-chiites vendredi à Bagdad, quelques jours après l'annonce par les autorités de la mort des deux dirigeants d'Al-Qaeda en Irak et la capture du chef du réseau extrémiste dans la capitale irakienne.
Ailleurs en Irak, six personnes ont été tuées dans quatre attaques dans un ancien fief de la rébellion sunnite. En l'espace de deux heures et selon une méthode portant la marque d'Al-Qaeda, une série de voitures piégées et de bombes ont explosé dans Bagdad, généralement calme le vendredi, jour de repos et de prière pour les musulmans.
Deux attentats à la voiture piégée contre une permanence du mouvement radical sadriste et un marché à Sadr city, quartier chiite pauvre du nord de Bagdad, ont fait 39 morts et 56 blessés, selon le ministère de l'Intérieur. Trois autres attentats ont visé des lieux de culte chiites de Bagdad.
Cinq personnes ont été tuées et 14 blessées par l'explosion d'une voiture piégée devant la mosquée chiite Abdel Hadi Chalabi, dans le quartier Hourriya (nord), selon la même source. Une deuxième voiture a explosé près de la mosquée Mohsen al-Hakim, à al-Amine (est), faisant huit morts et 23 blessés. Une bombe placée derrière une mosquée chiite à Zaafaraniya (centre) a fait six blessés.
Al-Qaeda juge la communauté chiite apostate
Trois autres attaques ont eu lieu sur un marché près de la rue Haïfa (centre), à Dora (sud) et