Les avocats d’Ian Bailey, un journaliste anglais dont la France réclame l’extradition d’Irlande dans l’enquête sur le meurtre de Sophie Toscan du Plantier, ont obtenu un délai mercredi pour contester cette demande, invoquant notamment des fautes de la police irlandaise.
Ronan Munro, qui défend Ian Bailey, a estimé qu’il y avait des éléments solides pour contester l’extradition devant la Haute cour de Dublin, selon la radio-télévision publique irlandaise RTE.
Il y a «des preuves de fautes professionnelles de la garda (la police irlandaise) dans la première enquête, qui ont pu influencer l'enquête française», a-t-il expliqué.
Le journaliste anglais qui avait déjà fait figure de principal suspect dans l’enquête sur le meurtre en 1996 de l’épouse du producteur de cinéma Daniel Toscan du Plantier, dans l’extrême sud-ouest de l’Irlande, a été arrêté vendredi et remis en liberté sous contrôle judiciaire.
L’arrestation a fait suite à un mandat d’arrêt européen émis le 19 février par le juge d’instruction parisien Patrick Gachon, relançant une enquête qui piétine depuis près de quatorze ans.
Ian Bailey, qui a déjà été arrêté à deux reprises et interrogé par la police irlandaise mais n’a jamais été inculpé dans cette affaire, nie toute responsabilité dans le meurtre.
M. Munro a estimé que la procédure d’extradition constituait un abus et une tentative illégale de nier la décision du procureur en chef d’Irlande de ne pas inculper Ian Bailey.
L'avocat a indiqué qu'il contesterait le d