Pendant sa deuxième visite d’Etat en Chine, Nicolas Sarkozy a multiplié les déclarations de confiance envers Pékin dans l’espoir d’enterrer une brouille bilatérale susceptible d’entraver sa future présidence du G20.
«La France a un rôle à jouer dans la régulation internationale et rien ne sera possible sans l'accord et le soutien de nos amis chinois», a expliqué vendredi à la communauté française de Shanghai le président Sarkozy, qui prendra en novembre les rênes du G8 et du G20, rassemblant les principales puissances au monde.
Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy, achevait vendredi à Shanghai sa deuxième visite d’Etat en Chine, entamée mercredi.
Cinq ministres faisaient partie de sa délégation, notamment Jean-Louis Borloo (Ecologie). Plusieurs accords ont été signés au niveau ministériel lors de cette visite, surtout dans le domaine du développement durable.
«Sans tabous»
Le but affiché du voyage n’était cependant pas de rapporter de gros contrats aux entreprises françaises, comme lors de sa première visite d’Etat en novembre 2007 (pour plus de 20 milliards d’euros) mais de se réconcilier avec les Chinois, après la brouille de fin 2008-début 2009, pour des raisons liées au Tibet (flamme olympique malmenée à Paris, entrevue entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, honni par Pékin).
L'objectif semble avoir été atteint. «Une nouvelle page» s'ouvre dans les relations sino-françaises, a ainsi affirmé le président chinois Hu Jintao mercredi après un entreti