230 000 C'est, en euros, le montant de l'amende versée samedi par l'avocat de Clotilde Reiss.
Ali Vakili Rad est l'un des trois assassins de Chapour Bakhtiar, tué le 7 août 1991 à Suresnes (Hauts-de-Seine). Condamné à la prison à vie en 1994, il a admis avoir été envoyé par le gouvernement iranien. Le tribunal d'application des peines de Paris doit se prononcer demain sur sa demande de libération conditionnelle.
Majid Kakavand, un ingénieur iranien accusé par les Etats-Unis de commerce illégal de composants destinés à l'industrie militaire, a pu rejoindre Téhéran, après treize mois de rétention en France. Le 5 mai, la cour d'appel de Paris a refusé son extradition vers les Etats-Unis. Il a pris l'avion le même jour.
Février 2009 : Clotilde Reiss arrive à Ispahan, où elle est lectrice de français à l'université.
12 juin 2009 : Réélection contestée d'Ahmadinejad et grandes manifestations à travers le pays. Clotilde Reiss prend des photos et les envoie via Internet à sa famille.
1er juillet : Arrêtée à l'aéroport de Téhéran et transférée à la prison d'Evin, Clotilde Reiss, accusée d'espionnage, risque la peine de mort.
8 août : Lors d'une audience télévisée, la jeune Française avoue avoir participé à des manifestations.
16 août : Libérée sous caution (213 000 euros), elle est assignée à résidence à l'ambassade