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Libération de Clotilde Reiss: «On aurait pu gagner six mois» pour Abdoulaye Wade

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Le président sénégalais Abdoulaye Wade met en avant son rôle de médiateur dans la libération de Clotilde Reiss. (© AFP Seyllou)
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publié le 17 mai 2010 à 10h05
(mis à jour le 17 mai 2010 à 10h45)

La libération d'Iran de la Française Clotilde Reiss est le «résultat direct» de la médiation du président sénégalais Abdoulaye Wade, assure ce dernier qui estime qu'elle aurait déjà pu intervenir il y a six mois, dans un entretien au Parisien.

«Ce que je peux affirmer, chronologie en main, c'est que cette libération est le résultat direct de ma médiation», affirme le président sénégalais. Abdoulaye Wade ajoute que Clotilde Reiss, revenue en France dimanche après avoir été retenue pendant dix mois en Iran, aurait pu être libérée six mois plus tôt.

«Dès septembre 2009, j'avais demandé aux Iraniens, lors d'une visite à Téhéran, de la libérer pour raisons humanitaires», explique Abdoulaye Wade qui assure que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait «accepté».

Mais, cela n'a pas eu lieu car le conseiller de l'Elysée aux Affaires africaines André Parant «m'a appelé de Paris pour me demander d'abandonner le dossier, expliquant qu'il y avait quelqu'un dessus et qu'il ne fallait pas d'interférences», rapporte Abdoulaye Wade.

«Jusqu'au jour où, en mars dernier, le président Sarkozy m'a demandé de reprendre ma médiation. Voilà pourquoi on aurait pu gagner six mois», estime-t-il.

Nicolas Sarkozy a remercié dimanche «tout particulièrement le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, le président du Sénégal Abdoulaye