En quête d'eau, un hippopotame errant s'était introduit dans le réservoir d'un complexe résidentiel sud-africain. Bien mal lui en a pris: de peur qu'il ne s'attaque aux résidents, les autorités l'ont abattu, rapporte la presse locale.
«On n'avait pas assez d'hommes pour le capturer et le transférer ailleurs», a expliqué le porte-parole des affaires environnementales de la province du Limpopo (nord-est), Joshua Kwapa, au quotidien en afrikaans Beeld.
«L'hippopotame posait un danger public, a-t-il poursuivi. Qu'est-ce-qui se serait passé s'il avait tué quelqu'un ?»
Samedi, une escouade d'agents de l'État ont donc mis à mort l'animal, qui avait fait intrusion dans un complexe proche de la ville de Tzaneen.
Les hippopotames, qui passent de longues heures immergés dans l'eau pour protéger leur peau fragile de l'agression du soleil, sont réputés pour leur dangerosité. Capables de courir plus vite que les humains, ils n'hésitent pas à les attaquer.
A cause de leur masse importante et ne disposant pas de glande qui permettrent la transpiration, les hippopotames sont très vulnérables à la chaleur. L'animal compte parmi les plus dangereux pour l'homme, d'ailleurs beaucoup d'autres animaux le craignent, et même le Crocodile du Nil. L'hippopotame n'est cependant pas carnivore.
L'urbanisation croissante de l'Afrique du Sud, qui abrite de nombreux animaux sauvages, entraîne de fréquents conflits entre l'homme et la faune. Des hippopotames ont été récemment aperçus près d'usine