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Etats-Unis: la Cour suprême donne un espoir au condamné Hank Skinner

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Condamné à mort, Hank Skinner, marié à une Française, a toujours clamé son innocence. La Cour suprême a accepté lundi de se pencher sur son dossier.
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publié le 25 mai 2010 à 8h38
(mis à jour le 25 mai 2010 à 8h39)

Le condamné à mort américain Hank Skinner, soutenu officiellement par la France, va peut-être enfin pouvoir faire pratiquer des tests ADN, grâce à la Cour suprême qui a accepté lundi de se pencher sur son dossier.

La plus haute juridiction des Etats-Unis a annoncé qu'elle examinerait l'affaire à l'automne.

Agé de 47 ans, dont 15 passés dans le couloir de la mort, Hank Skinner a toujours clamé son innocence dans le triple meurtre le soir du Nouvel An 1993 de sa compagne, battue à mort, et des deux fils de celles-ci, poignardés.

Un jury l'ayant déclaré coupable en 1995, l'Etat du Texas (sud), qui détient tous les records en matière d'exécutions aux Etats-Unis, refuse de le laisser, même à ses frais, faire pratiquer des tests génétiques qui, selon lui, prouveraient qu'il n'est pas l'auteur des coups.

"La décision de la Cour suprême constitue une première étape (...), nous sommes impatients de convaincre la Cour que si un responsable d'un Etat refuse à un prisonnier des tests ADN, ce prisonnier a le droit de contester cette décision en justice", a déclaré dans un communiqué son avocat, Rob Owen.

Hank Skinner est aujourd'hui marié à une Française militante anti peine de mort, Sandrine Ageorges-Skinner, avec qui il a commencé à correspondre en 1996.

La France était intervenue officiellement en mars pour demander au gouverneur du Texas, Rick Perry, d'arrêter l'exécution par injection mortelle prévue le 24 mars et d'ouvr