Un transexuel britannique a perdu un procès mardi dans lequel il a tenté d’obtenir que le service public de santé prenne en charge une opération de chirurgie esthétique pour agrandir sa poitrine.

Identifiée uniquement par l’initiale C, la plaignante, qui réside à Reading, à l’ouest de Londres, a poursuivi le National Health Service devant la justice (NHS) pour son refus de payer une opération d’augmentation mammaire au prix de 2.300 libres (52.700 euros).

C., 58 ans, a subi une opération pour changer de sexe il y a plus d’une dizaine d’années, mais sa poitrine ne s’est pas développée suffisamment malgré un traitement hormonal.

Les services du NHS du West Berkshire ont argué que cela ne constituait pas un élément essentiel de son traitement et qu’il n’était pas prouvé qu’une opération améliorerait sa santé.

La haute cour de Londres a rejeté la plainte de C. et ne l’a pas autorisée à faire appel.

«La loi ne fait pas obligation de classer comme haute priorité ou procédure essentielle tous les traitements souhaités par les transexuels», a tranché le juge David Bean.

Lors du procès qui a duré trois jours, les avocats de la plaignante ont argumenté que le refus du NHS était une violation de ses droits et relevait de la discrimination.

Ils ont assuré que C. ne pouvait être comparée à une femme insatisfaite de son corps et qui souhaite une opération pour des «raisons esthétiques» Selon eux, elle souffre d'être «une femme qui vit dans un corps d'homme» et sans tra