Bâtons et provocation
Norman Paech, 72 ans, ancien député du parti d'extrême gauche allemand «Die Linke», a raconté à son retour à Berlin les conditions de l'assaut du Navi Marmara, au bord duquel il avait pris place. Vers 04h40 (heure locale), «nous avons entendu les premières détonations, c'était des grenades de gaz lacrymogène. Ensuite il y a eu les hélicoptères au-dessus de nous, qui ont largué des soldats. Les femmes étaient enfermées dans les cabines et les hommes étaient sur le pont (...).
J'ai personnellement vu deux bâtons en bois qui ont été utilisés (...). Nous n'avons jamais vu de couteau utilisé comme arme. C'est avec des bâtons qu'on s'est défendu», a-t-il assuré. Il a par ailleurs réfuté toute idée que les soldats israéliens n'aient fait que se défendre, comme l'assure Israël.
«C'était une attaque sur une mission pacifique dans les eaux internationales. Les Israéliens peuvent vouloir défendre leur zone de défense militaire, mais nous étions en dehors de ces limites. Nous avions le droit de nous défendre, et même d'utiliser les armes avec lesquelles on nous attaquait», a-t-il argumenté.
La députée israélienne Hanin Zoabi, qui siège à la Knesset en tant que membre du parti nationaliste arabe Balad, était embarquée dans la flottille. Elle explique à la version anglophone du site