La Chine n'a pas réussi à se qualifier pour la Coupe du monde, mais Kong Debao, un passionné, a inventé une forme bien particulière de ballon rond, le «football kungfu», persuadé que cette alliance avec les arts martiaux permettra un renouveau dans le pays asiatique.

«Le niveau du football chinois est vraiment faible, quand on regarde, on se fait du souci. Je me suis demandé comment trouver un moyen pour remédier à cet état de fait, alors j'ai créé le football kungfu, je m'y suis engagé corps et âme», dit cet homme d'affaires quadragénaire, venu du nord-est du pays.

Depuis plusieurs années, il cherche à promouvoir sa création, pensant avoir trouvé la solution à la faiblesse chronique des footballeurs chinois. Pour lui, ils ne pourront que bénéficier de l'agilité et de la vitesse cultivées par les sports de combat asiatiques.

Après plusieurs années de galère et d'échecs, il a enfin trouvé une école d'arts martiaux, dans la banlieue de Pékin, qui a accepté cette année d'ouvrir une formation au «football kungfu».

En Chine, ces écoles sont de véritables institutions, présentes dans tout le pays et dispensant les cours d'éducation générale et ceux plus spécifiques liés aux sports de combat, depuis le plus jeune âge. Dans celle de Pékin, une trentaine de jeunes ont été enrôlés pour le foot kungfu.

«Avant je jouais au football et j'ai commencé à pratiquer le kungfu, là les deux sont associés», explique Xu Jiawei, âgé de 17 ans, l'un des membres de cette première généra