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Gouvernance de l’UE: Sarkozy et Merkel main dans la main

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Nicolas Sarkozy et Angela Merkel le 14 juin 2010 à Berlin. (© AFP Barbara Sax)
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publié le 14 juin 2010 à 21h34
(mis à jour le 14 juin 2010 à 21h37)

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont présenté lundi un front commun en matière d’économie et de gouvernance de l’Union européenne, accordant ainsi leurs violons avant un Conseil européen et une réunion du G20.

«Plus que jamais l'Allemagne et la France sont décidées à parler d'une même voix», a lancé M. Sarkozy, alors que l'annulation in extremis de sa visite le 7 mai avait alimenté les spéculations sur un froid entre Paris et Berlin.

Les deux dirigeants ont défendu devant la presse la création d'un «gouvernement économique des 27» pays membres de l'Union européenne, mais sans créer de nouvelles institutions, comme le voulait Berlin.

Mme Merkel a estimé «très important d'envoyer le signal en Europe qu'on ne veut pas des membres de première et de seconde zone» au sein de l'UE.

Rejoignant le point de vue de Mme Merkel, le président français a estimé que l'UE n'avait pas besoin de nouvelles institutions pour coordonner sa politique économique mais qu'elle devait plutôt «privilégier le pragmatisme», avec des réunions de pays de la zone euro «en cas de nécessité».

L'objectif commun est d'agir de manière «pragmatique et opérationnelle», ont dit les deux dirigeants.

Paris défendait jusque-là la tenue de réunions régulières des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro et même l’instauration d’un secrétariat permanent, afin de coordonner les politiques budgétaires et ainsi défendre la