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Libération

En Iran, le chef du mouvement rebelle sunnite Joundallah pendu

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Pour le régime, le groupe séparatiste ultra-radical fait partie du réseau d’Al-Qaeda, tout en étant soutenu par les Etats-Unis.
Image fournie par la télévision locale iranienne IRIB montrant le chef du Joundallah, Abdolmalek Righi, lors de son arrivée à Téhéran, après son arrestation, le 23 février 2010. (© AFP photo AFP)
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publié le 20 juin 2010 à 9h17
(mis à jour le 20 juin 2010 à 9h21)

Abdolmalek Righi, le chef du mouvement rebelle sunnite iranien Joundallah, accusé d'avoir mené de nombreuses actions armées dans la province iranienne du Sistan-Balouchistan (sud-est), a été pendu dimanche matin, a rapporté l'agence officielle Irna à Téhéran.

"Après la décision du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Abdolmalek Righi a été pendu dimanche matin", a rapporté l'agence iranienne.

Le procès s'est déroulé à huis-clos et aucune information n'avait été donnée sur son déroulement. Les autorités avaient également décidé de juger Abdolmalek Righi à Téhéran et non dans la province de Sistan-Balouchistan.

"Le chef du groupe armé contre-révolutionnaire de l'est du pays (...) était responsable de vol armé, d'attentat, d'attaques armées contre les forces armées et de l'ordre ainsi que des gens ordinaires, de meurtre", selon le communiqué du Parquet général et révolutionnaire de Téhéran.

"Il a été condamné à mort par un tribunal révolutionnaire de Téhéran dirigé par le juge Tohidi, après avoir été reconnu comme étant "mohareb" (ennemi de Dieu) et "corrupteur sur Terre" pour avoir été responsable de 79 actions criminelles", ajoute le Parquet.

Selon le communiqué du Parquet, "le groupe terroriste Joundallah, dirigé depuis 2003 par Abdolmalek Righi, est responsable de 35 enlèvements d'Iraniens et étrangers