Soixante-seize corps avaient été retirés mercredi du train bondé qui a déraillé lundi soir dans le sud du Congo, sur la ligne Pointe Noire-Brazzaville, et les secours s'activaient encore parmi les wagons accidentés à la recherche d'éventuelles victimes.
«Le nouveau bilan est de 76 morts. Ces corps sont tous à la morgue», a affirmé à l'AFP un membre de la cellule de crise installée à Pointe Noire.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso s'est déplacé à Pointe Noire en fin de matinée mercredi. «Il vient toucher du doigt la situation et compatir à la douleur des familles éprouvées», a affirmé la direction de la presse présidentielle.
Il devait se rendre à l'hôpital de Loandjili où sont concentrés le plus grand nombre de blessés. Les blessés légers ont commencé à quitter mercredi les quatre hôpitaux de la ville pour regagner leurs domiciles mais 160 personnes restaient hospitalisées
A Yanga, lieu du déraillement, à 60 km à l'est de Pointe-Noire et de la côte atlantique, une centaine d'employés du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) travaillent dans une odeur pestilentielle due à l'odeur des corps mais aussi à d'énormes quantités de poisson transportées par les passagers et qui étaient en train de pourrir. Les employés dégagent la voie autour des huit wagons renversés pour permettre à une grue de les soulever et ainsi dégager d'éventuels corps encore sur place et rétablir de la circulation.
Les infrastructures ferroviaires mises en cause
L'accident a été attribué à un «problème comportemental» du conduct