Des militants radicaux ont mis le feu à trois voitures de police, en ont endommagé au moins deux autres et brisé de nombreuses vitrines à coups de pierres, samedi à Toronto, en marge d'une vaste manifestation contre le sommet des pays industrialisés et émergents du G20.
Les pompiers sont intervenus rapidement pour éteindre les incendies, allumés à quelques centaines de mètres d'une clôture de sécurité entourant le Centre des Congrès où les dirigeants du G20 se sont réunis dans la soirée.
La police de Toronto a procédé samedi et dans la nuit de samedi à dimanche à 480 interpellations. Le chef de la police de Toronto, William Blair, a nié l'utilisation par la police de balles en caoutchouc, déplorant le vandalisme et le niveau de violence dont ont fait preuve certains manifestants.
De nombreux manifestants ont d'ores et déjà été inculpés, a expliqué Gillian Van Acker, porte-parole de l'Equipe intégrée de sécurité, sans être en mesure de citer un chiffre précis.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des journalistes de l'AFP on pu voir des jeunes manifestants assis sur les trottoirs, les mains liées dans le dos avec des lacets de plastique, sous l'œil vigilant de policiers anti-émeute.
«Violence délibérée»
Le maire de Toronto, David Miller, qui souhaitait profiter des sommets pour promouvoir sa ville auprès des investisseurs du monde entier, a accusé un «groupe de criminels» de