Menu
Libération

Cuba va libérer 52 prisonniers politiques

Article réservé aux abonnés
Le président cubain Raul Castro (C), le cardinal Jaime Ortega (D) et le chef de la diplomatie espagnol Miguel Angel Mortanios (G), le 7 juillet 2010 à La Havane (AFP Gosvany Fernandez)
par
publié le 8 juillet 2010 à 10h58
(mis à jour le 8 juillet 2010 à 11h02)

Le gouvernement de Raul Castro va libérer 52 prisonniers politiques, cinq de façon imminente et les autres dans un délai de quatre mois maximum, a annoncé mercredi l'Eglise catholique de Cuba qui a appelé l'opposant Guillermo Farinas à cesser sa grève de la faim.

La libération de ces 52 opposants, tous considérés comme des «prisonniers de conscience» par l'ONG Amnesty International et les derniers encore incarcérés de la vague de répression de mars 2003, a été annoncée au cours d'une rencontre entre le président Raul Castro, le cardinal Jaime Ortega, «médiateur» dans ce dossier, et le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, selon un communiqué de l'archevêché de La Havane.

Le cardinal «a été informé que dans les prochaines heures» cinq prisonniers seraient «remis en liberté» et pourraient «partir en Espagne en compagnie de leur famille», indique le communiqué. Les 47 autres prisonniers «seront remis en liberté et pourront partir du pays», poursuit le texte en soulignant que ces libérations interviendraient de façon graduelle «sur une période de trois ou quatre mois».

«Nouvelle étape» à Cuba

Si cette information se concrétisait, il s'agirait des plus importantes libérations de prisonniers politiques cubains depuis l'arrivée officielle au pouvoir de Raul Castro en février 2008 en remplacement de son frère Fidel. Miguel Angel Moratinos a aussitôt salué l'ouverture d'une «nouvelle étape» à Cuba en vue «de régler définitivement la qu