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Pour Nétanyahou, le gel des colonies en Cisjordanie n'a pas porté ses fruits

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d'une conférence de presse, le 8 juillet 2010 à New York (AFP Stan Honda)
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publié le 9 juillet 2010 à 8h58
(mis à jour le 9 juillet 2010 à 9h00)

Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a regretté jeudi que le moratoire sur les constructions de colonies en Cisjordanie occupée n'ait pas permis, jusqu'à maintenant, d'amener les Palestiniens à reprendre des discussions directes pour la paix.

Le dirigeant israélien n'a pas dit pour autant qu'il n'y aurait pas d'entrave à l'érection de nouvelles constructions à l'issue du moratoire qui expire le 26 septembre.

«J'ai décidé, contrairement à tous les gouvernements précédents, de geler les constructions dans les nouvelles colonies pour une durée de dix mois afin d'encourager les Palestiniens à entamer des discussions sur la paix», a-t-il déclaré à des experts des relations internationales à New York.

Discussions indirectes

«Sept mois sont passés et jusqu'à maintenant ils ne sont pas venus», a déclaré à New York Benjamin Nétanyahou devant le Council on Foreign Relations, un centre de réflexion. «Ils auraient dû venir il y a 12 mois, il y a sept mois. Nous ne devrions pas perdre plus de temps».

Benjamin Nétanyahou avait décrété en novembre un gel de la colonisation de 10 mois, sous la pression des Etats-Unis en vue de faciliter une reprise des négociations avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas bloquées depuis l'opération israélienne dans la bande de Gaza de l'hiver 2008-2009.

Ce processus a repris le 9 mai sous la forme de discussions indirectes, dites de «proximité», par l'intermédiaire de l'émissaire américain George Mitchell. «Nous ne devrions pas attend