L’ex-président américain Bill Clinton est intervenu lundi dans le débat sur les ressources pour le sida, en plaidant pour une utilisation plus efficace des fonds mobilisés en ces temps de crise économique.
L’ancien président, qui dirige une fondation intervenant auprès des laboratoires pharmaceutiques pour faire baisser leurs prix, participe depuis 2002 à chacune des conférences internationales bisannuelles sur le sujet.
«Nous devons diminuer le coût de l'aide», a-t-il déclaré, premier intervenant lundi matin de cette conférence qui attend plus de 20.000 participants de 185 pays jusqu'à vendredi.
«Dans beaucoup trop de pays, beaucoup trop d'argent va à trop de gens qui vont à trop de réunions, qui prennent trop d'avions pour faire trop d'assistance technique», a-t-il dit, insistant sur la nécessité d'un changement de stratégie, avec le soutien direct aux plans nationaux de santé des pays en développement.
Bill Clinton a défendu aussi le président Barack Obama, accusé par des activistes dimanche de revenir sur ses engagements en faveur de la lutte contre le sida, en affirmant que c'est au contraire «un homme qui tient ses promesses».
On comprend mal à Vienne la baisse des aides internationales
Dans l’après-midi, le milliardaire philanthrope Bill Gates, co-président avec sa femme de la fondation Bill et Melinda Gates, devrait prendre le relais. Et parler des bénéfices de la circoncision, qui réduit de plus de 50% les risques pour les hommes, et insister sur la nécessité d’économiser sur le coût de distribution et g