Menu
Libération

Sarkozy dénonce une «acte barbare, odieux» après l'assassinat de Germaneau

Article réservé aux abonnés
Image diffusée le 13 mai 2010 par IntelCenter montrant le Français Michel Germaneau, otage d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. (© AFP photo AFP)
par
publié le 25 juillet 2010 à 21h21
(mis à jour le 26 juillet 2010 à 16h59)

Un «acte barbare, odieux qui vient de faire une victime innocente, qui consacrait son temps à aider les populations locales». Ce lundi matin, Nicolas Sarkozy confirme «l'assassinat» de Michel Germaneau, après l'annonce, dimanche soir, par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) de l'exécution de l'otage français.

A l'issue d'un «conseil restreint de défense et de sécurité» qui s'est tenu à l'Elysée, autour du chef de l'Etat, le Premier ministre François Fillon, Brice Hortefeux (Intérieur), Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Hervé Morin (Défense) ainsi que les directeurs des administrations concernées, Sarkozy, a donc annoncé que le groupe djihadiste avait bien «tué de sang froid» Michel Germaneau, «une personne de 78 ans, malade», enlevée au Niger le 19 avril.

Saluant «sa mémoire», il a exprimé aux proches de cet ingénieur à la retraite, très engagé dans l'humanitaire, «(sa) tristesse et (sa) sympathie ainsi que celle des Français».

«Après l’échec du raid franco-mauritanien»

A la suite du message du chef de l'Aqmi, Abou Moussab Abdel Wadoud, dont l'enregistrement sonore a été diffusé dimanche soir par