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Libération

Après les fuites de WikiLeaks, les autorités américaines contre-attaquent

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(REUTERS/Bob Strong)
publié le 27 juillet 2010 à 18h45
(mis à jour le 27 juillet 2010 à 18h46)

Près de quarante-huit heures après la divulgation par le site WikiLeaks des «carnets de guerre» afghans, qui décrivent les difficultés quotidiennes des troupes de la coalition, l'administration Obama tente de reprendre la main. Dans un «conflit où les perceptions comptent peut-être davantage que la substance», pour reprendre les termes de la BBC, les autorités jouent gros.

A la recherche de la taupe

Les Etats-Unis mettent beaucoup d'entrain à retrouver les taupes qui balancent à WikiLeaks. Bradley Manning, un analyste du renseignement, a récemment été inculpé. Douze chefs d'inculpation ont été retenus contre ce soldat de 22 ans, soupçonné d'avoir remis au site la vidéo d'une bavure de l'armée américaine en Irak en 2007.

A en croire le Wall Street Journal, Manning, actuellement emprisonné au Koweït, serait également soupçonné d'être à l'origine de la fuite des «carnets de guerre». Une enquête criminelle a été ouverte formellement par l'armée de terre ce mardi, mais ell