Quatre Libanais - trois soldats et un journaliste - et un officier israélien ont été tués mardi à la frontière entre Israël et le Liban dans des affrontements meurtriers sans précédent depuis 2006.
Le journaliste tué, Assaf Abou Rahhal, est un correspondant du quotidien libanais proche du Hezbollah, Al Akhbar.
Il s'agit des incidents les plus sanglants à la frontière entre les deux pays encore techniquement en guerre depuis le conflit destructeur de 2006 entre l'Etat hébreu et le Hezbollah chiite.
«Il n'y a plus d'échange de tirs», plus de quatre heures après le début des affrontements vers midi, a affirmé un porte-parole de l'armée libanaise.
Le commandant par intérim de la Force des Nations unies au Liban (Finul), Brigadier général Santi Bonfanti s'est rendu sur le site, a indiqué le porte-parole de la Finul.
Arbre
Les affrontements ont éclaté à la frontière dans le secteur d'Aadaissé, «après que des soldats israéliens eurent tenté d'arracher un arbre du côté libanais», rapporte le porte-parole militaire libanais.
Selon l'armée libanaise, une patrouille israélienne a traversé la barrière de sécurité dans un territoire controversé près du village, situé dans le secteur est du sud du Liban: «La patrouille ne s'est pas arrêtée malgré l'intervention de la Finul pour l'en empêcher. L'armée libanaise est intervenue en faisant usage d'armes à feu et de roquettes.»
D'après le porte-parole militaire libanais, les soldats israéliens ont utilisé des «armes automatiq