Des glissements de terrain ont aggravé le bilan des morts au Pakistan, où quelque 15 millions de personnes sont sinistrées par les pires inondations de l'histoire du pays, freinant notamment les opérations de secours.
Vingt-huit corps ont été découverts après des glissements de terrain dans la province de Gilgit-Baltistan (nord) qui ont détruit des habitations samedi.
Un responsable de l'administration locale, Mohammad Ali Yougwi, a estimé qu'une quarantaine de personnes pourraient avoir perdu la vie dans les glissements de terrain à Skardu.
Les évacuations se poursuivent dans le Sind (sud), notamment dans des zones reculées du nord-ouest de la province. La forte crue de la rivière Indus y a fait déborder des canaux et forcé les habitants de plusieurs villages à fuir, entassant le reste de leurs biens sur des ânes ou des véhicules.
A Tori Band, dans le Sind, "plusieurs villages sont sous les eaux, et nous évacuons les habitants vers des lieux plus sûrs", explique à l'AFP Sualeh Farooqui, le chef de l'autorité provinciale de gestion des sinistres.
"Tous est sous l'eau, ma maison, mes champs. Je dois tout recommencer", dit Abdul Hakim, 30 ans, un paysan des environs de Tori Band, fuyant la zone en charrette avec sa femme et ses cinq enfants.
Un million de personnes ont déjà été évacuées dans la province, avaient indiqué samedi les autorités.
Les services météorologiques avaient prévu le même jour deux nouveaux jours de précipitations, et