Mais où est donc passée la doyenne du Japon ? Fusa Furuya, censée être, à 113 ans, la femme la plus âgée de l’archipel, a disparu. Les agents sociaux de la ville de Tokyo n’y comprennent rien. La mamie figure bien sur leurs registres. Mais personne ne sait où elle est. Aucune trace de la vieille dame. Quant à sa fille, âgée de 79 ans, elle prétend carrément n’avoir ni vu ni parlé à sa mère depuis vingt ans. Fusa Furuya ne serait-elle pas morte depuis longtemps ? Sa fille dit l’ignorer. En tout cas, les services sociaux affirment verser depuis des décennies à ladite doyenne, probable fantôme, ses yens de retraitée qui pourraient filer dans les poches de sa fille…
Dans un Japon qui comptait officiellement, l'an passé, 32 250 centenaires (pour 127,4 millions d'habitants), où l'espérance de vie des femmes est la plus élevée au monde (plus de 86 ans), et où celle des hommes atteint presque 80 ans (5e rang mondial), l'affaire fait grand bruit. D'autant que la semaine passée, la révélation d'une affaire similaire a défrayé la chronique. Le centenaire en question, Sogen Kato, censé avoir 111 ans et être le doyen du pays, était mort, en vérité, depuis… 1978. Alertée par des agents sociaux doutant des dires de sa fille de 53 ans, la police a découvert au domicile de cette dernière le corps du vieillard à l'état de momie ! La famille tente maintenant de faire croire que le septuagénaire s'était lancé dans un jeûne, il y a trente-deux ans, en espérant se métamorphoser en «