Un tueur américain présumé surnommé «Wild Bill» (Bill le Sauvage), accusé du meurtre d'au moins cinq personnes au Panama, a été incarcéré mercredi dans une prison de la capitale. Son épouse américaine a été conduite dans un Centre de réhabilitation pour femmes.
Le couple est accusé d'avoir tué cinq Américains — dont trois membres d'une même famille — pour s'approprier leurs biens, et de les avoir ensevelis sous des ordures à la «Villa Cortez», un complexe touristique leur appartenant sur la côte atlantique, à Bocas del Toro, à la frontière du Costa Rica.
Mais les autorités panaméennes pensent que la liste pourrait s’allonger, avec des victimes dans d’autres nationalités.
Selon les premiers éléments de l'enquête, «Wild Bill» était un entrepreneur du tourisme qui ne cachait pas son admiration pour Adolf Hitler et voulait fonder une église de pochards, dont il serait le premier pape. A 31 ans, il se liait d'amitié avec des étrangers fortunés à qui il proposait d'acheter des immeubles. Ensuite, il les tuait, les enterrait dans sa propriété et mettait leurs biens à son nom, selon l'acte d'accusation.
Il avait donné pour symbole à sa propriété, la «Villa Cortez», une tête de mort. «Wild Bill» utilisait un faux nom, William Adolfo Cortez Reese, mais tout le monde l'appelait par son surnom.
«Ce monsieur est un raciste qui défend la suprématie de la race blanche. Il pense que les blancs sont meilleurs, et que les