Naomi Campbell, top-model britannique, maintient son témoignage, pourtant mis en cause lundi et mardi à La Haye (Pays-Bas) par l'actrice américaine Mia Farrow et Carole White, ex-agent du mannequin. Dans un communiqué publié mercredi, Naomi Campbell a fait savoir qu'elle n'avait «rien à gagner» à des mensonges au procès de Charles Taylor.
Goûts de luxe.«Je suis une femme noire qui soutiendra toujours les bonnes causes, surtout si elles sont liées à l'Afrique», répond-elle aux critiques de la presse britannique, qui lui reprochent ses goûts de luxe et son manque de clairvoyance dans l'affaire des diamants de Charles Taylor. A 62 ans, l'ancien président du Liberia est jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Naomi Campbell, Londonienne de 40 ans, d'origines jamaïcaine et chinoise, rappelle aussi, quitte à s'éloigner du sujet, qu'elle n'a «jamais travaillé avec des firmes ayant soutenu l'apartheid en Afrique du Sud».
D'abord réticente à toute déclaration sur les diamants que lui aurait donnés Charles Taylor, elle a été contrainte de venir témoigner à La Haye, où le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) l'a convoquée. Là, elle a déclaré ne pas savoir qui lui avait remis en pleine nuit un sachet contenant des diamants bruts, le 26 septembre 1997, après un dîner de charité pour l'enfance organisé par Nelson Mandela, alors président de l'Afrique du Sud. Or, Mia Farrow assure que Naomi Campbell a raconté le lendemain ma