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Libération

Onze Français toujours bloqués en Bolivie

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publié le 16 août 2010 à 8h27
(mis à jour le 16 août 2010 à 8h27)

Onze Français et deux Britanniques restent «otages» des grévistes en Bolivie, alertait dimanche l'ambassadeur de France Antoine Grassin.

Les citoyens français ont été «totalement oubliés» par les autorités boliviennes qui sont restées indifférentes à la situation des touristes étrangers bloqués par la grève générale qui paralyse la région minière de Potosi, région pauvre du sud-ouest de la Bolivie.

Affrontements

Au moins dix personnes ont été blessées dimanche lors d’affrontements entre grévistes et chauffeurs de camions ou cars, selon une source policière.

«Trente à quarante véhicules ont été endommagés au cours des échauffourées», a précisé à l'AFP le chef de la police locale, le colonel Mario Hinojosa.

Selon des estimations non officielles, quelque 500 camions et autocars sont immobilisés depuis quasiment deux semaines dans ce département pauvre, en raison du blocage des routes d’accès.

Pour éviter d’autres affrontements, le leader des grévistes a ordonné que la route principale menant à la capitale soit rouverte à la circulation.

Dimanche, les négociations se poursuivaient entre représentants du gouvernement et des grévistes regroupés dans un Comité civique de Potosi (Comcipo) réclamant de l’Etat davantage d’investissements dans ce département sous-développé, notamment dans un aéroport international, une route, la réouverture d’une mine et la création d’une usine de ciment.

Depuis le 31 juillet

Après le lancement de cette grève le 31 juillet, plus d’une centaine de touristes, parmi les