Espoir. Mais patience. Des secouristes au Chili ont déclaré espérer fournir lundi un début de ravitaillement à 33 mineurs bloqués depuis dix-sept jours à 700 m sous terre. C'est la première étape d'une opération de sauvetage qui prendra «trois à quatre mois» selon les autorités chiliennes. Dimanche, un premier contact avait été établi avec les 32 Chiliens et le Bolivien.
Les sauveteurs ont commencé à gainer un conduit de 8 cm, par lequel a été établi ce premier contact, afin de le consolider. Après ce processus d'environ six heures, «on pourra entrer une sonde pour communiquer et alimenter», a indiqué ingénieur coordonnant les travaux.
Selon le ministre des Mines, les sauveteurs comptent faire parvenir une première aide dans la matinée (eau, sérum glucosé ou médicaments) mais d'autres sources ont parlé de la soirée, voire de mardi.
Les autorités estiment que les 33 mineurs, confinés depuis près de trois semaines par une chaleur humide de 32 à 36 degrés, ont déjà «probablement perdu autour de 8-9 kilos» depuis le 5 août.
Ils ont été contactés dimanche dans une zone-abri souterraine, 17 jours après l'éboulement qui les a piégés au fond de la mine de cuivre et d'or de San José, à 800 km au nord de Santiago.
«Nous allons tous bien, les 33 dans le refuge» sont les mots griffonnés en rouge sur un bout de papier qui ont été remontés par une sonde du fond de la mine. Puis une micro-caméra a pu capter plusieurs d'entre eux, apparemment en bonne conditio