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Libération

Sarkozy: la France a «la responsabilité» de l'Iranienne Sakineh, condamnée à mort

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Nicolas Sarkozy le 2 août dernier (Benoit Tessier / Reuters)
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publié le 25 août 2010 à 19h08
(mis à jour le 25 août 2010 à 19h09)

Le président Nicolas Sarkozy a affirmé que la France considérait qu'elle avait «la responsabilité» de Sakineh Mohammadi Ashtiani, l'Iranienne condamnée à la lapidation pour adultère et complicité de meurtre.

En Iran, «le régime exerce son contrôle par la répression et recourt massivement aux exécutions capitales, y compris sous la forme la plus odieuse, la lapidation, dont est menacée Mme (Sakineh) Mohammadi (Ashtiani)», a dénoncé Nicolas Sarkozy. «La France considère qu'elle a la responsabilité» de cette Iranienne, a-t-il ajouté.

Selon lui, Téhéran «alimente la violence et l'extrémisme dans la région. Mais surtout, il représente aujourd'hui la principale menace à la sécurité internationale dans un domaine majeur, la prolifération» nucléaire, a-t-il également affirmé. Le chef de l'Etat s'exprimait mercredi lors de la XVIIIe conférence des ambassadeurs réunie à l'Elysée.

«Sans relâche»

Le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, mère de famille de 43 ans condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari selon Téhéran, a suscité ces dernières semaines une intense mobilisation des pays occidentaux, qui ont réclamé qu'elle ne soit pas exécutée.

En France notamment, Carla Bruni-Sarkozy, épouse du président Sarkozy, a assuré, dans une lettre publiée sur le site de la revue du philosophe Bernard-Henri Lévy «La règl