Mystère afghan… 46 adolescentes et neuf enseignantes d’une école de Kaboul ont été hospitalisées mercredi pour une apparente intoxication au gaz sans que l’on sache s’il faut imputer cet incident à une attaque des talibans, un phénomène d’hystérie ou de paranoïa collective. Il s’agit du cinquième incident similaire survenu cette année dans une école de filles de la capitale afghane et le onzième dans le pays, mais aucun n’a encore été élucidé.
Si l'on en croit le porte-parole du ministère de l'Education, les talibans, qui nient aux filles le droit d'aller à l'école et aux femmes de travailler hors leur maison, sont responsables de cet «acte de lâcheté», lequel serait un «empoisonnement apparemment au gaz». «Leur but, comme lors de précédents incidents similaires, est de dissuader les filles d'aller à l'école», a insisté Mohammed Asef Nang. Les adolescentes et enseignantes de l'école Totya ont été conduites à l'hôpital. Leur état de santé est stabilisé et leur vie n'est pas en danger, a indiqué le porte-parole, précisant que certaines s'étaient évanouies et que d'autres avaient seulement été prises de vertige. «J'étais assise en classe et j'ai senti quelque chose de très très nauséabond, j'ai vu mes camarades s'effondrer, ma vue s'est troublée, j'ai entendu tout le monde crier et je me suis évanouie», a raconté Ruqia, 15 ans, depuis son lit d'hôpital à l'AFP.
Ce qui est troublant, c’est que dans tous les incidents précédents, les tests sangui