Le pouvoir iranien a affirmé ce mercredi que la condamnation à mort par lapidation de Sakineh Mohammadi Ashtiani avait été suspendue et qu'elle n'avait pas été de nouveau fouettée. Il est difficile de démêler le maquis juridique iranien sur le cas de cette veuve accusée de meurtre et d'adultère au centre d'une très active campagne internationale pour la sauver.
«Le verdict concernant ce cas d'adultère a été suspendu et il est réexaminé», a précisé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien Ramin Mehmanparast sur Press TV une chaîne de télévision officielle en anglais. Au cours d'une interview en direct, Mehmanparast indique que l'accusation de meurtre était «sous le coup d'une enquête dans l'attente d'un verdict final».
Sakineh Mohammadi Ashtiani, une veuve de 41 ans mère de deux enfants, a été condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère. Elle a été depuis condamnée aussi pour le meurtre de son mari et a été punie de 99 coups de fouet, une peine exécutée en présence de son fils Sajjad.
Le cas de cette femme originaire des régions azeries iraniennes est au centre d'une campagne internationale à laquelle s'est associée Libération, ainsi que la Règle du Jeu de Bernard-Henri Lévy, Elle et la Reppublica. La France est très active sur ce dossier, notamment le couple présidentiel mais aussi nombre d'hommes et femmes politiques comme Valéry Gi