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Libération

11-Septembre: pas de Coran brûlé, mais des pages déchirées

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Un groupuscule chrétien a déchiré quelques pages d'un exemplaire du livre saint, samedi devant la Maison Blanche.
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publié le 11 septembre 2010 à 19h49

Un groupuscule chrétien a déchiré quelques pages d'un exemplaire du Coran samedi devant la Maison Blanche, pour dénoncer selon eux le "mensonge" de l'islam, en pleines célébrations du neuvième anniversaire du 11-Septembre.

"L'une des raisons pour lesquelles nous faisons cela: le mensonge selon lequel l'islam est une religion pacifique doit cesser", a affirmé aux journalistes Randall Terry, membre de ce groupe de six personnes proche de la mouvance ultra-conservatrice du "Tea Party".

Auparavant, un autre militant, Andrew Beacham, avait lu une dizaine de passages du Coran assimilés à des appels à la haine contre les chrétiens et les juifs, déchirant ensuite les pages d'un exemplaire de poche en anglais du livre sacré des musulmans, a constaté un journaliste de l'AFP.

En dehors d'une vingtaine de journalistes, l'opération n'a attiré qu'une poignée de touristes. La police se tenait à quelques mètres, a pris les noms des participants mais n'est pas intervenue.

Cette manifestation s'est produite le jour du neuvième anniversaire du 11-Septembre et alors qu'un pasteur extrémiste de Floride (sud-est) a renoncé à mettre à exécution sa menace de brûler des exemplaires du Coran.

Le président Barack Obama s'était dit inquiet de voir d'autres personnes commettre des actes similaires et a prévenu qu'ils mettraient en danger la vie d'Américains.

Samedi matin M. Obama a assuré que "en tant qu'Américains, nous ne sommes pas et ne serons jamais en guerre co