Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé jeudi le journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik, qui était poursuivi par une jeune femme l'accusant depuis 2004 de l'avoir frappée et violentée lors d'un séjour à Paris.
A l’issue des débats, la 12e chambre correctionnelle a jugé insuffisantes les charges à l’encontre du journaliste, estimant que les accusations de la partie civile Kaouther Kouki, âgée de 30 ans à l’époque des faits, apparaissaient contradictoires et que son comportement était ambigu.
Taoufik Ben Brik est soupçonné d'avoir exercé des violences volontaires sur Mlle Kouki au cours d'un séjour à Paris en mars 2004. La jeune femme l'avait accompagné, selon elle en raison d'une promesse d'embauche que le journaliste lui aurait fait miroiter en France, pour un «petit week-end amoureux à Paris» selon la défense.
Une semaine après son arrivée, Mlle Kouki portait plainte pour viols, agressions sexuelles et violences mais l’information judiciaire se conclut par un non-lieu, le juge d’instruction puis la cour d’appel s’interrogeant sur la réalité des agressions sexuelles et de la violence alléguées par la victime, a rappelé le président du tribunal Serge Portelli.
«Agent des services spéciaux»
Les faits de violences volontaires portant sur une journée spécifique ont été jugés séparément jeudi à la suite d’une citation directe du parquet, qui a requis 300