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Libération

Sept salariés d'Areva et Vinci enlevés au Niger

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Cinq Français, un Togolais et un Malgache ont été enlevés la nuit dernière par un groupe armé dans la région d'Arlit, où sont exploitées des mines d'uranium stratégiques.
Un gisement d'uranium à ciel ouvert exploité par Areva à Arlit. (AFP Pierre Verdy)
publié le 16 septembre 2010 à 11h17
(mis à jour le 16 septembre 2010 à 15h29)

Sept employés d'Areva et de Satom (filiale BTP pour l'Afrique du groupe Vinci) ont été enlevées dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord du Niger, sur le site minier d'Arlit, à 1200 km au nord de Niamey. Les personnes enlevées sont «cinq collaborateurs de Satom, filiale de Vinci, et un collaborateur d'Areva ainsi que son épouse», ont précisé les deux groupes sans faire état de nationalités. Il s'agit de cinq Français, d'un Togolais et d'un Malgache.

Ils ont été enlevés par «un groupe armé» qui pourrait comprendre de sept à une trentaine de personnes, selon un porte-parole du gouvernement nigérien. Si Paris dit n'avoir reçu aucune revendication, les soupçons se portent sur Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi).

L'enlèvement a eu lieu «entre deux heures et cinq heures du matin», selon une source sécuritaire nigérienne. Les sept personnes étaient «sorties sans escorte et ont été surprises par un groupe de ravisseurs enturbannés, venus à bord de cinq pick-up».

Les membres du groupe «parlaient majoritairement arabe et souvent tamachek», langue des touaregs vivant dans la région. «Après leur forfait, ils ont pris la direction d'Inabangaret», près de la frontière avec l'Algérie et le Mali.

Menaces

«Un certain nombre de dispositions ont été prises, aussi bien militai