Un responsable politique flamand de premier plan, Jan Peumans, président du parlement de Flandre et membre d’un parti indépendantiste, a affirmé jeudi avoir été frappé en Wallonie par un francophone, une agression qu’ont condamnée des responsables francophones.
«Etre agressé pour mes idées politiques, je ne l'aurais jamais cru», a déclaré Jan Peumans, militant du mouvement Nouvelle Alliance Flamande (N-VA), principal parti de Flandre, dans des interviews publiées jeudi.
Les faits remontent à dimanche. Le responsable politique se trouvait dans la commune de Visé (sud-est), qu'il visitait avec son épouse.
Il dit avoir été pris à partie par un francophone d’une trentaine d’années qui l’a poursuivi, insulté et frappé parce qu’il estimait que l’élu n’avait rien à faire en Wallonie, la région francophone du sud de la Belgique.
Jan Peumans affirme avoir souffert de saignements à la tempe et d’une mâchoire décrochée. Un plainte a été déposée auprès de la police locale.
Jeudi, le chef du gouvernement régional wallon, le socialiste Rudy Demotte, a «condamné le plus fermement» l’agression dont a été victime Jan Peumans. «Les désaccords politiques ne peuvent évidemment en aucune façon se traduire par un recours à la violence», a déclaré Rudy Demotte.
Impasse
«Même si de tels faits restent tout à fait exceptionnels, ils doivent être dénoncés avec la plus grande fermeté. Il n'est pas acceptable qu'une femme ou un homme, qu'il/elle soit politique ou non, soit intimidé-e ou victime de v