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Areva et Vinci: les ravisseurs et leurs otages sont désormais au Mali

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Photo prise le 23 février 2005 près de la mine à ciel ouvert d'uranium à Arlit, dans le désert de l'air. (© AFP Pierre Verdy)
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publié le 17 septembre 2010 à 8h53
(mis à jour le 17 septembre 2010 à 19h23)

Les cinq Français et deux Africains enlevés dans le nord du Niger ont été emmenés vendredi dans le désert malien par leurs ravisseurs, selon des sources sécuritaires nigériennes et algériennes. Ils ont «traversé la frontière» entre le Niger et le Mali et se trouvent actuellement dans le désert malien.

Les sept personnes, pour l'essentiel des collaborateurs des groupes français Areva et Satom, ont été enlevées tôt jeudi à Arlit (1000 km au nord-est de Niamey), site d'extraction d'uranium.

Appuyée par des moyens aériens, l'armée nigérienne s'était déployée depuis jeudi dans la zone «pour rechercher les otages et voir si on peut les empêcher de quitter le territoire nigérien», avait expliqué vendredi matin une source sécuritaire nigérienne.

Les expat' rapatriés

Par ailleurs, les groupes français Areva et Vinci ont décidé d'évacuer tous leurs salariés expatriés des sites miniers du nord du Niger. L'évacuation des expatriés travaillant sur le site minier d'Arlit (1.000 km au nord-est de Niamey), où a eu lieu l'enlèvement, avait déjà été annoncée.

«La décision a été prise dans la journée (de vendredi) de rapatrier aussi sur Niamey les expatriés présents sur le site d'Imouraren», future mine géante d'uranium à 80 km d'Arlit et cette évacuation «est en cours», a indiqué vendredi soir à l'AFP une porte-parole d'Areva.

Niamey et Paris soupçonnent Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), auteur par le passé de plusieurs enlèvements d'Occidentaux dans la vaste b