L'enlèvement de sept salariés d'Areva et Vinci dans le nord du Niger, jeudi, n'est toujours pas revendiqué. Le ministre français de la Défense Hervé Morin a dit samedi être «presque sûr» qu'il était l'oeuvre d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les sept personnes enlevées se trouvent actuellement dans le désert malien. Le Mali où, par ailleurs, des affrontements ont opposé vendredi et samedi les forces de sécurité mauritanniennes et des combattants d'Aqmi.
La France assure que ces combats, qui ont repris dimanche midi avec le pilonnage de positions d'Aqmi dans le nord Mali, n'ont aucun lien avec le rapt. «Il faut séparer les deux opérations», a insisté Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement français, dimanche midi.
Le gouvernement nigérien n'en est pas aussi sûr. Interrogé sur France Info, le porte-parole du gouvernement Laouali Danda déclare: «Nous avons des informations selon lesquelles il y a eu des accrochages entre des forces de sécurité mauritaniennes et un groupe qui probablement a des liens avec les ravisseurs des