«Nous n'y arriverons pas avec les seuls fonds publics.» A la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, Nicolas Sarkozy a appelé, ce lundi, à «associer le secteur privé» à la résolution des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui prévoient notamment de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici 2015. Et ce via l'instauration d'une taxe universelle sur les transactions financières, a plaidé le Président.
Alors que les chefs d'Etat et de gouvernement des Etats membres de l'ONU se retrouvent, ce lundi à New York, Sarkozy, l'un des premiers à prendre la parole, les a enjoints à dessiner un monde de l'après crise en créant le «sursaut nécessaire»: «Ne retombons pas dans les mauvaises habitudes (...) Nous ne pouvons pas continuer avec la gouvernance du XXe siècle.»
Pour récolter les fonds nécessaires afin de financer les OMD - et ce alors que la crise a aggravé le déficit des pays développés, contributeurs -, il compte donc mettre la finance mondiale à contribution. «Il faut trouver de nouvelles sources de financement», lance-t-il, encourageant le principe des «financements innovants», qui doivent servir à aider les pays en voie de développement à faire face aux défis comme le réchauffement climatique, et