Le ministre de la Défense Hervé Morin a affirmé ce jeudi sur RTL, à propos des Français enlevés au Niger, que le «souci» de la France était de «pouvoir entrer en contact avec Al-Qaeda», ajoutant que Paris n'avait «pas reçu de preuve de vie» de ses ressortissants, mais avait «toute raison de penser qu'ils sont en vie».
Cinq Français, ainsi qu'un Togolais et un Malgache, pour la plupart des collaborateurs des sociétés françaises Areva et Satom enlevés à leur domicile à Arlit, dans le nord du Niger dans la nuit du 15 au 16 septembre.
Ce jeudi matin, Nicolas Sarkozy a réuni un conseil de défense et de sécurité restreint - le quatrième depuis le rapt de cinq Français au Niger -, avec notamment le Premier ministre, les ministres de l'Intérieur et de la Défense, ainsi que les principaux chefs de la police. La présidence n'a donné aucun détail sur le contenu des discussions.
«Pour l'instant, notre souci, d'avoir des revendications que nous n'avons pas, avait déclaré plus tôt Hervé Morin. Ce que nous souhaitons, c'est qu'Al-Qaeda puisse, à un moment ou à un autre, nous mettre au moins des revendications sur la table», a-t-il ajouté, alors qu'Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) a mis en garde la France contre toute opération visant à libérer les otages enlevés il y a une semaine au Niger.
Et Morin de certifier: «La seul