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Libération

Les négociations de paix achoppent sur les colonies

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Conflit israélo-palestiniendossier
Israël . Des discussions se sont tenues ce week-end à New York.
publié le 27 septembre 2010 à 0h00

Malgré l’expiration du moratoire partiel israélien sur les constructions en Cisjordanie hier à minuit, les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens pourraient se poursuivre tant bien que mal, aucun des deux partis ne voulant être tenu responsable de leur échec. Dirigeants israéliens, palestiniens et américains ont mené des discussions intensives à New York pendant le week-end pour tenter de trouver un compromis de dernière minute.

Jusque-là, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait répété qu’il refusait purement et simplement de prolonger le moratoire au-delà des dix mois prévus. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, avait quant à lui menacé de quitter sans délai les négociations en cas de reprise des constructions. Après avoir campé sur leurs positions pendant des semaines, menaçant de faire capoter les pourparlers qui ont laborieusement repris il y a un mois sous l’égide de Washington, les uns et les autres ont finalement mis de l’eau dans leur vin.

Ligne dure. Sous la pression de son opinion publique et des islamistes du Hamas, Abbas a continué à maintenir en apparence une ligne dure. «Israël doit choisir entre la paix et les colonies», a-t-il déclaré samedi à la tribune de l'ONU, en dénonçant la «mentalité d'expansion et de domination» d'Israël. Dans une interview au quotidien arabophone Al-Hayat publiée hier, le président palestinien a cependant indiqué que les Palestiniens ne quitteraient pas i