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Libération

Dans l’attente d’un signal d’Aqmi

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Les sept otages, dont cinq Français, seraient vivants selon une source malienne, mais les ravisseurs n’ont encore donné aucune preuve de vie, ni formulé de revendications.
Des soldats nigériens patrouillent à Ingall, dans le nord du pays, le 25 septembre 2010. (© AFP Issouf Sanogo)
publié le 28 septembre 2010 à 0h00

Ils seraient «bien vivants». C'est ce qu'affirme une source malienne «proche du dossier», citée par l'AFP, et qui assure «avoir vu» les otages. Les sept employés d'Areva et Satom enlevés le 16 septembre à Arlit au Niger - un Malgache, un Togolais et cinq Français - se trouvent dans les collines désertiques de Timétrine, une zone du nord-est du Mali proche de la frontière algérienne. Ces informations ont été confirmées par l'Elysée.

La source malienne, qui a requis l'anonymat, pourrait devenir l'un des émissaires qui travailleront à la libération des otages détenus par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Mais pour l'instant, faute de revendication des ravisseurs et de preuve de vie, les négociations n'ont pas commencé. Le processus risque d'être lent, en raison du nombre d'otages et de la présence d'une femme, Françoise Larribe. «La rivalité entre les différentes katiba [cellules, ndlr] d'Aqmi complique la donne et pourrait pousser les ravisseurs à encore plus d'intransigeance», selon une source diplomatique européenne. Ainsi après la libération de Pierre Camatte, en février, en échange de quatre islamistes d'Aqmi faits prisonniers au Mali, un autre otage français, Michel Germaneau, a trouvé la mort en juillet, tué ou laissé sans soins. Abou Zeid, l'émir qui détenait les otages, aurait cherché à se positionner comme le grand chef terroriste du Sahel.

Trafics. En attendant, l'affaire ne fait pas les gros titres à Ba