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Aqmi lâche une preuve de vie

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Les cinq otages français déclinent leur identité et confirment celle de leurs ravisseurs.
Capture d'écran, réalisée par Al-Andalus le 30 septembre 2010, de la chaîne Al-Jazira représentant les sept otages enlevés au Niger en septembre 2010. (© AFP photo AFP)
publié le 1er octobre 2010 à 0h00

La preuve de vie demandée par les autorités françaises est arrivée. Un site islamiste a diffusé hier une photo et un enregistrement audio des cinq Français, pris en otage avec un Togolais et un Malgache par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) le 16 septembre à Arlit, dans le nord du Niger. Ils travaillaient tous pour Areva ou Satom, un sous-traitant français.

Identité. La photo montre les sept otages, apparemment en bonne santé, assis à même le sable. Ils sont dans un lieu désertique non identifié, entourés de combattants lourdement armés, vêtus à la pakistanaise et aux visages pour la plupart masqués de chèches. Les ravisseurs, en demi-cercle, pointent leurs armes sur les otages. Le visage de Françoise Larribe, l'épouse de Daniel Larribe, cadre chez Areva, a été flouté sur le document siglé Al-Andalus, la branche médias d'Aqmi. Les jihadistes ont pour habitude, en effet, de masquer les visages des femmes. Le floutage des visages des autres otages relève de la chaîne arabe Al-Jazeera, dont est tirée la photo ci-dessus diffusée par l'AFP.

Dans l'enregistrement audio, mis en ligne sur le site Shamikh1.net qui diffuse aussi la photo, chacun des cinq otages français s'identifie et décline son identité. «J'ai 62 ans et demi, je suis mariée. J'ai été enlevée à mon domicile, dans ma chambre, dans la cité des cadres à Arlit, par Aqmi. Je suis toujours détenue par Aqmi», déclare ainsi Françoise Larribe. «Nous avons été enlevés la nuit dans notre logement