Après la surprise Obama l’an dernier, le prix Nobel de la paix sera attribué ce vendredi à Oslo. Parmi les favoris: un dissident chinois emprisonné et une militante afghane des droits de l’Homme.
Un nombre record de 237 candidats étaient en lice cette année pour le Nobel de la paix, une liste tenue secrète mais qui comprendrait l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl, le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai ou encore l’ONG russe Memorial et sa cofondatrice Svetlana Gannouchkina.
Le lauréat «le plus vraisemblable est probablement un opposant emprisonné en Chine», a estimé jeudi la télévision norvégienne TV2, qui avait correctement prédit la victoire-surprise de Barack Obama l'an dernier.
Selon les sites de paris en ligne, l'opposant chinois Liu Xiaobo tient aussi la corde pour la prestigieuse récompense qui sera décernée à 11 heures à l'Institut Nobel à Oslo. Un tel choix risquerait de susciter le courroux du régime chinois qui a mis le comité en garde contre un «geste inamical» susceptible d'affecter les relations entre la Chine et la Norvège.
Ancienne figure de proue du mouvement démocratique de Tiananmen en 1989, Liu Xiaobo purge une peine de 11 ans de prison pour «subversion du pouvoir de l'Etat» pour avoir été l'un des 300 signataires de la «Charte 08», un texte qui réclame une Chine démocratique.
Directeur de l'Institut de recherche sur la paix à Oslo (Prio), Kristian Berg Harpviken penche plutôt pour un prix «traditionnel», sa c