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Repères. Prix Nobel de la paix

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publié le 9 octobre 2010 à 0h00

Aung San Suu Kyi, 65 ans, figure de la dissidence birmane, a reçu le Nobel de la paix en 1991. Elle totalise quinze ans de privation de liberté depuis 1989. En résidence surveillée, elle ne pourra pas participer aux élections de novembre.

En 1989, le dalaï-lama, chef religieux tibétain en exil, reçoit le prix Nobel de la paix à l'âge de 54 ans. A Pékin, c'est un revers pour les communistes qui répriment la population de cette région et favorisent la colonisation chinoise.

Lech Walesa, le fondateur historique de Solidarnosc,est récompensé en 1983 pour son action contre l'«état de guerre»instauré par le PC en Pologne. Empêché de sortir du pays, Walesa enverra sa femme recevoir le prix.

Le physicien russe Andreï Sakharov (1921-1989), créateur du Comité des droits de l'homme en URSS, reçoit le Nobel de la paix en 1975. Il sera assigné à résidence pendant dix ans.

L'avocate iranienne Shirin Ebadi est la première musulmane à recevoir le prix Nobel de la paix en 2003. En exil, elle poursuit son combat pour la démocratie.

Le prélat anglican sud-africain Desmond Tutu a reçu ce prix en 1984 pour sa lutte pacifique contre l'apartheid. Après la fin de ce régime, il se distingue en présidant la Commission vérité et réconciliation.

«Liu Xiaobo est exactement ce citoyen engagé à qui une telle récompense appartient à juste titre.»

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