Une Française, seule femme parmi les sept personnes détenues au Mali par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), a un besoin urgent de soigner un cancer. Ses ravisseurs seraient ouverts «à toute négociation», selon des intermédiaires qui les ont rencontrés.
Ces informations ont été données dimanche soir par un intermédiaire nigérien et l'entourage d'un médiateur malien. Ils ont affirmé avoir rencontré dans la région de Timétrine (nord-est du Mali), près de la frontière algérienne, certains des ravisseurs mais pas les otages eux-mêmes.
«Je reviens de chez les ravisseurs, dans le désert, où j'ai rencontré deux représentants du groupe qui les détient: l'otage française est malade et ne peut plus rester longtemps sans soins», a déclaré l'intermédiaire nigérien. L'entourage d'un Malien a lui affirmé que «la femme française est malade. On nous a dit qu'elle a été soignée peu de temps avant son enlèvement mais elle mérite un suivi». Les autres otages, eux, seraient «en vie et bien traités».
«Ouverts à toute négociation»
Le ministère français des Affaires étrangères s'est refusé lundi à commenter ces informations. «La discrétion est une condition indispensable à l'efficacité de notre action», s'est bornée à affirmer la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages.
La Française séquestrée, Françoise Larribe, est l'épouse d'un des cinq Français enlevés dans la nuit du