Les autorités françaises n'ont toujours pas reçu de demandes d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) en échange de la libération des sept otages, dont cinq ressortissants français, enlevés par ce groupe mi-septembre au Niger. «Il n'y a aucun message de la part d'Aqmi. Aucune demande n'a été faite», a indiqué une source à la présidence française.
L'Élysée dément ainsi l'existence de revendications relayées lundi par l'agence Reuters, selon lesquelles Aqmi exigerait le retrait de la loi française interdisant le port du voile intégral, une rançon de plusieurs millions d'euros, et la libération de plusieurs éléments du groupe retenus en France.
Aqmi a revendiqué le 21 septembre l'enlèvement cinq jours plus tôt à leur domicile d'Arlit (nord du Niger) de cinq Français, d'un Togolais et d'un Malgache, collaborateurs du groupe nucléaire Areva et d'un de ses sous-traitants, Satom, une filiale du géant des travaux publics Vinci.
Détenues dans le nord-est du Mali
Les autorités françaises ont ensuite indiqué qu'elles étaient prêtes à engager des pourparlers avec Aqmi pour la libération de ces otages.