Mis à l'index par l'Occident pour sa politique nucléaire controversée, l'Iran a accumulé ces derniers jours les coups d'éclat diplomatiques illustrant son rôle incontournable dans la région, estiment des analystes à Téhéran.
En une semaine, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a effectué un voyage triomphal au Liban sonnant comme un défi aux Etats-Unis et à Israël, le premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki est venu chercher le soutien de Téhéran pour former un nouveau gouvernement, et l'Iran a obtenu de Washington la reconnaissance publique de son rôle dans le dossier afghan.
L'Iran a par ailleurs arraché, pour la première fois depuis la révolution islamique de 1979, la présidence de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), où l'Arabie saoudite, alliée des Etats-unis, joue un rôle déterminant.
Au-delà de sa zone d'influence, l'Iran a entrepris de développer ses liens avec des puissances émergentes comme le Brésil, partenaire d'une initiative diplomatique iranienne sur le dossier nucléaire, ou le Venezuela dont le président Hugo Chavez effectuait mardi sa 9e visite à Téhéran.
La communauté internationale doit «prêter attention à l'influence importante de l'Iran dans la région, et l'utiliser pour préserver la paix et la stabilité», a résumé l'ambassadeur d'Iran à l'ONU Mohammad Khazai cité par l'agence IRNA.
Surmonter le problème des sanctions
Cette moisson de coups d'éclat est interv