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Libération

La pression s'accentue sur Washington après les révélations de WikiLeaks

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La prison centrale de Bagdad, anciennement nommée prison d'Abu Graib (Mohammed Ameen / Reuters)
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publié le 24 octobre 2010 à 14h37

La pression s'accentuait dimanche sur les Etats-Unis après les révélations sur les cas de mauvais traitements couverts ou commis par l'armée américaine lors de la guerre en Irak, contenues dans les quelque 400.000 documents publiés par le site WikiLeaks.

«Nous pouvons déplorer la manière dont ces fuites ont eu lieu mais je pense que la nature des allégations faites est extraordinairement sérieuse», a déclaré le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg, dimanche dans une interview à la télévision BBC One.

«Leur lecture est affligeante et elles sont très graves. Je suppose que l'administration américaine voudra fournir sa propre réponse. Il ne nous appartient pas de leur dire comment le faire», a ajouté Nick Clegg, connu pour son opposition à l'engagement de Londres dans la guerre en Irak, qu'il avait déjà qualifiée d'«illégale».

«Tout ce qui laisse à penser que des règles de base de la guerre, des conflits et du combat, ont été violées ou que de la torture a pu être de quelque manière que ce soit tolérée est extrêmement grave et doit être examiné», a poursuivi Nick Clegg.

Danger pour les troupes, selon Clinton

«Les gens voudront entendre une réponse à ce qui se trouve être de très, très graves allégations, d'une nature que (...) tout le monde trouve très choquante», a-t-il dit.

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