Menu
Libération

Le sort des cinq Français enlevés au Niger reste en suspens

Article réservé aux abonnés
Six semaines après le rapt, Aqmi n’a toujours pas fait connaître ses revendications.
publié le 28 octobre 2010 à 0h00

Les combattants d’Aqmi ont mené leur opération en pleine nuit, le 16 septembre, s’infiltrant discrètement dans la ville-champignon d’Arlit qui a poussé autour de la mine d’uranium d’Areva, dans le nord du Niger. Ils avaient des complicités sur place et savaient où trouver les cadres français, les uns dans des petites villas, les autres dans un camp. Les gardes, non armés, n’ont rien pu faire. L’opération a duré moins d’une heure puis, avec leurs otages - cinq Français, un Togolais et un Malgache -, les 4x4 des terroristes se sont évanouis dans le désert. Cinq jours plus tard, le 21 septembre, Aqmi revendiquait l’enlèvement.

«Contacts». Selon des sources maliennes et françaises, les otages seraient détenus dans les collines désertiques du Timétrine, dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de l'Algérie. En marge du Sommet de la francophonie de Montreux, samedi, le président malien, Amadou Toumani Touré, a toutefois contesté des informations selon lesquelles les otages seraient détenus dans le nord-est de son pays : «Avec tous les efforts que nous avons faits, nous n'avons jamais percé [le] secret» de leur lieu de détention. Evoquant des «contacts sur le terrain», le Premier ministre nigérien, Mahamadou Danda, s'est dit, lui, «sûr que les otages sont en vie. Tout est mis en œuvre pour que, au moins, leur vie soit préservée».

Le 11 octobre, Aqmi déclarait être ouverte «à toute négociation» pour la seule femme prés