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Libération

Le Tea Party dans le texte

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«Dieu», «Hitler», «sorcière» : lexique des candidats de la nouvelle droite américaine.
Christine O'Donnel (REUTERS/Tim Shaffer)
publié le 2 novembre 2010 à 0h00

Ce n’est pas un parti, mais il pourrait faire basculer l’équilibre des pouvoirs à Washington. Populaire et populiste, ultraconservateur, nourri par la crise économique, le Tea Party est né d’une colère revendiquée contre les élites et d’une haine absolue pour les dépenses publiques. Le mouvement a ses têtes d’affiche, comme le commentateur de Fox News Glenn Beck ou l’ex-gouverneure de l’Alaska Sarah Palin, et soutient plus de 100 candidats pour ce scrutin à mi-mandat. Si son programme reste flou, le Tea Party a son propre vocabulaire, révélateur du message qu’il entend porter dans la capitale américaine.

Constitution

Revenir à l'Amérique des Pères fondateurs. Tous les candidats en appellent notamment au deuxième amendement, qui garantit à chaque citoyen le droit de porter des armes. «Il faut leur dire, à Washington, on ne lâchera pas notre Constitution, nos armes et notre dieu», martèle Sarah Palin à chacune de ses interventions.

DeathPanel

Le terme, que l'on peut traduire par «commission de la mort», a été lancé par Sarah Palin en 2009 et il a beaucoup contribué à faire dérailler le débat autour de la réforme de la santé. «Mes parents ou mon bébé qui est trisomique devront comparaître devant la commission de la mort d'Obama pour que des bureaucrates puissent décider s'ils méritent d'être soignés», avait assuré Palin.

Déficit

Ces militants ultraconservateurs ne supportent pas les dépenses gouvernementales et la dette publique. Durant leurs manifestations, ils prennent généralement pour cible