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Libération
de notre envoyé spécial

A Abidjan, le soulagement avant un second tour «idéal»

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(REUTERS/Luc Gnago)
publié le 4 novembre 2010 à 10h33

Pour la communauté internationale, c'est - d'une certaine manière - le scénario idéal qui est sorti des urnes du premier tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire du 31 octobre. Les deux candidats, dont les partisans étaient les plus susceptibles de descendre dans la rue en cas de problème, se sont qualifiés pour le second tour, prévu pour le 28 novembre prochain. A Abidjan, où la population craignait des troubles lors de la proclamation des résultats, le soulagement est général.

D'après les chiffres provisoires fournis peu après minuit par la Commission électorale indépendante (CEI), Laurent Gbagbo obtient 38,3% des suffrages exprimés contre 32,08% à son grand rival du nord du pays, Alassane Dramane Ouattara (dit Ado). Le troisième ténor de la vie politique locale, l'ex-président Henri Konan Bédié, arrive bon troisième avec un peu plus de 25% des voix. Un choc pour lui et son parti, le PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire) qui a dénoncé, hier, un «tripatouillage» des résultats et demandé un recomptage.

A priori, il a peu de chances d'être entendu. A l'unisson, la communauté internationale s'est félicitée de la participation massive des él